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Les clans, les clans! Pas une raison pour se faire mal!

22/2/2023

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Les clans, les clans! Pas une raison pour se faire mal!

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​LA MEUTE 
Chez plusieurs espèces, les individus vivent en meute.  Au sein de ces systèmes, un mâle alpha veille à la survie du groupe.   Son leadership s’exprime naturellement par la démonstration de comportements qu’il considère bénéfiques, tant pour la sécurité, que pour la pérennité de la meute.  Au quotidien, chacun offre ses ressources selon une hiérarchie où prime la valorisation et le respect des compétences individuelles. L’adhérence au groupe ne se force pas.  La loyauté s’établit instinctivement grâce à la reconnaissance, la confiance et la bienveillance des pairs les uns envers les autres. Bien que l’Alpha veille au loin, il n'hésite jamais à intervenir afin de maintenir l’équilibre du groupe.  Pour lui, la somme des parties constitue toujours la force du tout. 
  
 
Lorsque surviennent des obstacles, les membres les plus vulnérables peuvent compter sur l’indéfectible protection de leur clan.  Face aux blessés ou aux plus faibles, L’Alpha s’assure ainsi que tous bénéficient d’une sécurité pleine et entière.  Les prédateurs attaquent, le clan réagit. Un Oméga démontre un opportunisme inconvenant, tous s’assurent que la loyauté envers l’Alpha soit maintenue. L’Alpha, en faisant montre de transparence et d'authenticité, nourrit la force première de sa meute; la cohésion. 

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LA COUR 
Chez d’autres espèces, la dynamique relationnelle s’avère totalement différente. Au sommet d’une hiérarchie siège un individu ayant obtenu son pouvoir par la force ou par la mise en place de nombreuses stratégies de manipulation.  Sous son règne, tous lui doivent obéissance, respect, reconnaissance et admiration.   
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La Reine ou l'Empereur y détient le pouvoir absolu sur tous les sujets de la Cour. Au sein de ce type d’organisation, la valeur des subalternes se mesure à leur utilité bien plus qu’à leur efficacité. Afin de s’assurer de la longévité de leur règne, la dévotion de tous les individus se doit d’être perpétuellement mise à l’épreuve. On assiste ainsi à des jeux d’intimidation, des tactiques d’isolement et des stratagèmes de division des alliances internes.  Il faut comprendre qu’à la Cour, seul le Maître peut décider de la légitimité d’un individu au sein du groupe. De ce fait, lorsque l’autorité supérieure constate de l’inutilité d’un sujet, celui-ci se verra exclu, isolé et éventuellement éliminé.  L’Empereur, en asseyant son pouvoir, divise pour mieux régner.  ​

CHOISIR SON CLAN 
Bien choisir son clan personnel ou professionnel, demande un examen minutieux de nos schèmes de valeurs. À titre d’exemple, constater notre manque de confiance en soi peut nous aider à comprendre notre tolérance face aux comportements tyranniques.  Pour mettre nos limites, il faut connaître toute la carte de notre modèle du monde.  Pour découvrir ce qui compose notre univers, il faut sortir de nos zones de confort. La quête de soi s’amorce dans une grande marche des chemins d’ombres et de lumières. 

Sur le parcours parfois aride qui mène à soi, il se peut que vous trouviez des révélations.  Une situation, un partage, un film ou un poème pourrait mettre en lumière un grand besoin de cohérence au sein de votre environnement.  Cette conscientisation vous amènera ensuite à reconnaître combien il est nécessaire, pour vous, d’évoluer dans un environnement au sein duquel la loyauté et la confiance font partie de la systémique fondamentale.  Grâce à cette découverte, vous aurez dorénavant l’opportunité de placer ce critère dans le haut de votre liste lorsque viendra le moment de vous choisir un nouveau CLAN. 
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Il n’est jamais trop tard pour entreprendre la quête qui mène à la meilleure version de soi. Certes, il faut du temps, de la patience, de la résilience et une grande dose de volonté. N’ayez pas peur d’ouvrir l’œil. Soyez aux aguets des indices qui vous font ressentir de la joie, ou au contraire, de l’inconfort dans votre environnement. Prenez le temps de creuser plus loin en vous lorsque vous trouvez des perles de conscience.  Qu’il ait été enterré là par un Empereur ou un Alpha, rappelez-vous que c’est en creusant que l’on découvre les plus beaux trésors qui dorment en soi!

Auteure: Julie Vigneault
22 février 2023

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Autopsie d'une résilience

24/10/2016

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La vie l’habite encore. Or, vous devez en faire abstraction.  Désormais, vous devez plutôt apprendre à accepter le choix de son absence, de son silence. Trop souvent, il vous arrive de l’imaginer là, quelque part,  en train d’être, de vaquer, de butiner, de cultiver d’autres jardins, sans vous.  Votre ventre brûle de questionnements.  Pourquoi cette condamnation à mijoter cruellement dans la tristesse et la colère?  L’univers n’est-il pas censé offrir des réponses à nos souffrances?  Qu’avez-vous donc fait pour mériter un si mauvais sort? 
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Votre muse s’est dissipée, muette, invisible dans les herbes hautes de votre incompréhension. Sortie de votre vie sauvagement, sans plus d’explications qu’un lourd silence réprobateur. D’abord hébété, puis doucement de plus en plus assombri, vous tergiversez aux bords des falaises de l’apitoiement. Pourtant, malgré les vertiges, une part de vous cherche viscéralement une part de logique à laquelle s’agripper.  Votre cerveau et votre cœur quémandent des preuves irréfutables pour justifier cette douloureuse confrontation.

Sous les conseils de votre famille, de vos amis, de votre thérapeute, vous décidez donc de vous investiguez. À froid, vous ouvrez impunément votre blessure en ciselant vos vieilles cicatrices dans l’espoir ultime d’y trouver quelques indices de votre innocence.  En fouillant furieusement dans votre charcuterie d’émotions, vous devenez l’archéologue de vos propres vestiges.  Vous souhaitez maintenant trouver bien plus que des réponses.  Vous êtes en quête de dénicher, coûte que coûte, les quelques parcelles encore viables de votre identité.

Or, tandis que votre corps, votre âme et vos pensées gisent béants sur la table de vos analyses, vous tentez encore de rétablir le contact entre les fils conducteurs de votre trame dramatique.  Vous  passez votre histoire au peigne fin, à rebrousse-poil, en décortiquant minutieusement chaque échange, chaque ambiguïté.  Vous constatez alors avec ou sans réel étonnement que, dans cette relation, vous avez toujours trop ou jamais assez. Si à certains moments vous avez manqué d’orgueil, d’autres fois,  vous n’avez pas fait preuve de la dose suffisante d’humilité.  Trop de fois vous vous êtes soumis  alors que, peut-être, sans doute,  vous auriez dû briller par votre indépendance. Bref, dans un sens comme dans l’autre, vous nagez en cercle autour de la case départ.  Lorsque vous êtes enfin fatigué, vous frappez un mur et vous laissez lentement couler dans le ciment.

Étonnamment, la prison de l’immobilisme vous donnera l’occasion de vous contempler, de vous déposer pour vous astreindre à accueillir l’infime partie en vous qui hurle son droit à la résilience.  Le temps passera et apposera un large bandage d’amnésie sur votre blessure.  Même les plus tenaces, les irréductibles avaleront à ce stade, l’amère pilule du lâcher-prise. Certes elle passera un peu de travers, mais, elle agira efficacement, et ce, avec ou contre votre volonté.
Sans trop de surprise, c’est encore le temps qui vous aidera à digérer les résidus putrides de votre situation.   Galvanisé d’espoir, le temps prendra l’allure d’une vitamine miraculeuse qui, en parcourant vos veines, s’attardera dans votre mémoire, dans votre cœur et dans vos tripes, encore un peu tordues, avouons-le, par le ressentiment. 
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Lentement, sûrement, vous remontrez la pente.  Certains soirs, vous aurez l’impression loufoque de la grimper de reculons.  Mais certes, vous avancerez.  Un jour, votre estomac manifestera à nouveau l’envie d’y accueillir des papillons d’anticipation.   Vous y arriverez.  Vous aurez réussi.  Puis,  il y  aura  sur le mur cette petite ligne imaginaire.  Vous savez, celle que vous fixiez parfois pendant des heures les yeux dans le vide?  Oui, oui, celle-là!   Au fil des batailles, ce minuscule point dans le néant est devenu votre allié, le témoin privilégié de votre victoire face au passage de la faucheuse émotionnelle dans votre vie.  À jamais, il incarnera le souvenir de votre force dans la tourmente.  Mais, le plus étonnant, il vous rappellera comment, un jour, vous avez appris à grandir.

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