En t’attendant, je ne veux pas que tu me perdes. Alors va mon amour! Erre sans bruit dans ce vaste monde, car je resterai sagement ici jusqu’à ton retour. Tu peux hisser ta voile sans crainte. Libère-toi de toutes entraves, de tous ports d’attache et chasse les torpeurs qui pourraient encore faire obstacles à l’épanouissement tout ce qu’il y a de majestueux en toi.
Surtout, ne craints rien car, du haut de ma montagne, je saurai te prévenir. Tel un fossile d’admiration devant tes conquêtes, je ferai le guet, applaudissant en silence l'éclosion de tes immenses talents. Bien à l’abri parmi les échos sinistres de la forêt je veillerai à propager la vive lumière de ton intelligence.
En t’attendant, je ne veux pas que tu m’oublies. Alors, la nuit, tandis que des loups anxieux rôderont autour de mon âme vulnérable, mes yeux te supplieront. Ils t’imploreront de me lancer ce qu’il te reste de nos festins de rires. Les soirs de pleine lune, je m’exposerai à devenir une douce proie, acceptant volontiers des morsures sur mon cœur, sur mon corps tout engourdi du froid de ton absence.
En t’attendant, je ne veux pas mourir. Inlassablement, je m’emploierai donc à retourner la terre de mes entrailles afin d’y faire germer les semences de bonheur que tu as si doucement déposée en moi. Dans le silence, j’apprivoiserai le chef d’orchestre de mes craintes foudroyantes. Je me ferai presque invisible, mais me nourrirai chaque jour de tous ces petits morceaux de fierté qui veulent s’épanouir en moi.
En t’attendant, je ne veux pas de promesses. Je ne veux pas de mensonges. Je ne veux pas d’adieux. En t’attendant, je ne veux qu’une chose, t’attendre…
Texte inspiré par la toile : "En t'attendant..." de Rock Gingras.
Surtout, ne craints rien car, du haut de ma montagne, je saurai te prévenir. Tel un fossile d’admiration devant tes conquêtes, je ferai le guet, applaudissant en silence l'éclosion de tes immenses talents. Bien à l’abri parmi les échos sinistres de la forêt je veillerai à propager la vive lumière de ton intelligence.
En t’attendant, je ne veux pas que tu m’oublies. Alors, la nuit, tandis que des loups anxieux rôderont autour de mon âme vulnérable, mes yeux te supplieront. Ils t’imploreront de me lancer ce qu’il te reste de nos festins de rires. Les soirs de pleine lune, je m’exposerai à devenir une douce proie, acceptant volontiers des morsures sur mon cœur, sur mon corps tout engourdi du froid de ton absence.
En t’attendant, je ne veux pas mourir. Inlassablement, je m’emploierai donc à retourner la terre de mes entrailles afin d’y faire germer les semences de bonheur que tu as si doucement déposée en moi. Dans le silence, j’apprivoiserai le chef d’orchestre de mes craintes foudroyantes. Je me ferai presque invisible, mais me nourrirai chaque jour de tous ces petits morceaux de fierté qui veulent s’épanouir en moi.
En t’attendant, je ne veux pas de promesses. Je ne veux pas de mensonges. Je ne veux pas d’adieux. En t’attendant, je ne veux qu’une chose, t’attendre…
Texte inspiré par la toile : "En t'attendant..." de Rock Gingras.