J’ai un jour écrit le banquet parfait. Or, la perfection avait un prix. J’ai un jour souhaité que ce banquet soit éternel. Alors, m’y voilà, royalement attablée à un grand banquet de verre. Dans cette nouvelle réalité, préservée sous le globe de l’illusoire, ne devrais-je pas être enfin rassurée par la jouvence de chaque victuaille ? Pourtant, comment se fait-il que je sois si paradoxalement bouleversée par l’éventualité de ces bonheurs perpétuellement épargnés?
Puissent-elles se réjouir ces miches car, grâce à ce pieu mensonge à moi-même, elles ne ranciront plus. J’épargnerai aussi aux fruits, comme à ma propre chair, l’entaille cruelle, la morsure trop probable de la déception. Désormais confis par le sucre cristallin cassé sur le dos de la vulnérabilité, heureux fussent-elles toutes ces framboises car, elles ne connaîtront pas comme moi la souffrance d’un cœur qui se dessèche. Peu m’importe si je retranche ainsi la vie dans des quartiers contre nature puisque, vous en conviendrez, le verre est une planche de salut pour quiconque cherche une alternative paisible à son destin de pourriture!
Soufflée par l’intensité de ce déferlement d’abnégations, la patience a prestement plié bagages vers des contrées plus authentiques Je n’ai même pas tenté de la retenir. À quoi servirait-elle maintenant que les houblons, les vins et les hydromels n’ont plus à subir les affres du vieillissement ? Aussi plaisant leur séjour sous la protection du chêne eut-il semblé, il n’en demeure pas moins que leurs évolution était toute de même esclave du temps, de la noirceur et de l’introspection. Apprendre à devenir sa propre saveur n’ouvre-t-elle pas fatalement l’inexorable possibilité de tout faire tourner au vinaigre ?
Je n’ai eut qu’à glisser avec élégance dans la merveilleuse pantoufle des égarements pour enfin comprendre l’ironique du sortilège que je venais de jeter au plus merveilleux des banquets. Suspendue égoïstement, cherchant assise dans un moment préfabriqué, j’ai érigé tout autour de moi une muraille de verre étanche. Ne m’approchez pas. Ne m’approchez plus! J’ai fait le choix de vivre en verre, en verre et contre tous. L’an de verre à commencé. L’envers je suis devenue.
De chaleur intense en souffles courts, je me suis imbibée d’une épaisse couche de matière translucide qui me protège, mais qui, ironiquement, me fragilise encore plus. Ne voyez-vous pas comme je brille, comme la lumière me fait scintiller sans que vous ne puissiez véritablement m’atteindre? N’ai-je pas là le meilleur des deux mondes? La sensation est étrange mais pourtant si familière. Je m’engourdis. Je m’agglutine. Je me plastifie. Je m’épargne de goûter la vie en préservant rigoureusement toute l’amertume.
Je doute que quiconque puisse un jour fissurer ce qui m’a enfin apporter le salut de son immobile quiétude. Je suis la fusion de milles éclats de moi. Je suis l’incarnation de l’impossible éternité d’un moment jamais vécu. Pourtant, malgré le paisible de ma position, je n’arrive pas à me soustraire à la lumière. Que se passe-t-il? Aurai-je oublié la propriété intrinsèque du verre ? La pure luminosité des êtres qui croient encore en ma nature vivante me brûle. Je ferme les yeux mais, c’est ma chair qui crépite. La lumière me scrute à la loupe cherchant la faille vers mon cœur. Je suis enflammé par des faisceaux d’espoirs.
Dans cet élan atomique d’amour, les fruits vitrifiés du banquet explosent, se délivrent de leurs armures. Mon âme se lézarde sous la beauté des parfums à nouveau humés. Je me brise. L’air m’asphyxie. J’ai la peau tuméfiée par les éclats de bonheurs. J’ai peur. Ne me laisse pas ici le cœur à découvert. Les murs sont tombés. Le verre s’est liquéfié. Comment dis-moi maintenant, apprend-t-on à voir avec des diamants dans les yeux?
Puissent-elles se réjouir ces miches car, grâce à ce pieu mensonge à moi-même, elles ne ranciront plus. J’épargnerai aussi aux fruits, comme à ma propre chair, l’entaille cruelle, la morsure trop probable de la déception. Désormais confis par le sucre cristallin cassé sur le dos de la vulnérabilité, heureux fussent-elles toutes ces framboises car, elles ne connaîtront pas comme moi la souffrance d’un cœur qui se dessèche. Peu m’importe si je retranche ainsi la vie dans des quartiers contre nature puisque, vous en conviendrez, le verre est une planche de salut pour quiconque cherche une alternative paisible à son destin de pourriture!
Soufflée par l’intensité de ce déferlement d’abnégations, la patience a prestement plié bagages vers des contrées plus authentiques Je n’ai même pas tenté de la retenir. À quoi servirait-elle maintenant que les houblons, les vins et les hydromels n’ont plus à subir les affres du vieillissement ? Aussi plaisant leur séjour sous la protection du chêne eut-il semblé, il n’en demeure pas moins que leurs évolution était toute de même esclave du temps, de la noirceur et de l’introspection. Apprendre à devenir sa propre saveur n’ouvre-t-elle pas fatalement l’inexorable possibilité de tout faire tourner au vinaigre ?
Je n’ai eut qu’à glisser avec élégance dans la merveilleuse pantoufle des égarements pour enfin comprendre l’ironique du sortilège que je venais de jeter au plus merveilleux des banquets. Suspendue égoïstement, cherchant assise dans un moment préfabriqué, j’ai érigé tout autour de moi une muraille de verre étanche. Ne m’approchez pas. Ne m’approchez plus! J’ai fait le choix de vivre en verre, en verre et contre tous. L’an de verre à commencé. L’envers je suis devenue.
De chaleur intense en souffles courts, je me suis imbibée d’une épaisse couche de matière translucide qui me protège, mais qui, ironiquement, me fragilise encore plus. Ne voyez-vous pas comme je brille, comme la lumière me fait scintiller sans que vous ne puissiez véritablement m’atteindre? N’ai-je pas là le meilleur des deux mondes? La sensation est étrange mais pourtant si familière. Je m’engourdis. Je m’agglutine. Je me plastifie. Je m’épargne de goûter la vie en préservant rigoureusement toute l’amertume.
Je doute que quiconque puisse un jour fissurer ce qui m’a enfin apporter le salut de son immobile quiétude. Je suis la fusion de milles éclats de moi. Je suis l’incarnation de l’impossible éternité d’un moment jamais vécu. Pourtant, malgré le paisible de ma position, je n’arrive pas à me soustraire à la lumière. Que se passe-t-il? Aurai-je oublié la propriété intrinsèque du verre ? La pure luminosité des êtres qui croient encore en ma nature vivante me brûle. Je ferme les yeux mais, c’est ma chair qui crépite. La lumière me scrute à la loupe cherchant la faille vers mon cœur. Je suis enflammé par des faisceaux d’espoirs.
Dans cet élan atomique d’amour, les fruits vitrifiés du banquet explosent, se délivrent de leurs armures. Mon âme se lézarde sous la beauté des parfums à nouveau humés. Je me brise. L’air m’asphyxie. J’ai la peau tuméfiée par les éclats de bonheurs. J’ai peur. Ne me laisse pas ici le cœur à découvert. Les murs sont tombés. Le verre s’est liquéfié. Comment dis-moi maintenant, apprend-t-on à voir avec des diamants dans les yeux?