En novembre, il y aura l’engourdissement de ma terre dont les herbes couchées regretteront déjà la fougue de nos labeurs. En novembre, il y aura la pluie de mes larmes et avec elle, le deuil humide d’une partition jouées à quatre mains, à quatre saisons.
Après octobre, il y aura novembre et le chemin du retour vers le silence. Tout autour de nous, les couleurs s’estomperont, les sillons du temps se creuseront, nous rebroussant vers l’inévitable empreinte de nos réalités. Ma terre craque à l’idée seule que le froid s’installera entres nous durant un interminable hiver.
Bientôt, il y aura novembre. Les clôtures de prévoyance ne suffiront pas à me retenir loin de toi. Je ne veux pas m’engourdir. Je ne veux pas m’endormir. Je colore les arbres du rouge de notre passion, de l’orangé de nos feux et du jaune de notre lumière. Peut-être qu’ainsi, les anges reconnaîtront-ils combien il serait injuste de couvrir de blanc un paysage si beau d’amour.
Novembre viendra. Je peux déjà sentir la piqûre de froid sur mes joues empourprées. Mais avant, reste encore près de moi comme le chat près de la cheminée fumante. Ronronne-moi, avant que je ne m’endorme, le souvenir des saisons de nous…
Après octobre, il y aura novembre et le chemin du retour vers le silence. Tout autour de nous, les couleurs s’estomperont, les sillons du temps se creuseront, nous rebroussant vers l’inévitable empreinte de nos réalités. Ma terre craque à l’idée seule que le froid s’installera entres nous durant un interminable hiver.
Bientôt, il y aura novembre. Les clôtures de prévoyance ne suffiront pas à me retenir loin de toi. Je ne veux pas m’engourdir. Je ne veux pas m’endormir. Je colore les arbres du rouge de notre passion, de l’orangé de nos feux et du jaune de notre lumière. Peut-être qu’ainsi, les anges reconnaîtront-ils combien il serait injuste de couvrir de blanc un paysage si beau d’amour.
Novembre viendra. Je peux déjà sentir la piqûre de froid sur mes joues empourprées. Mais avant, reste encore près de moi comme le chat près de la cheminée fumante. Ronronne-moi, avant que je ne m’endorme, le souvenir des saisons de nous…